Place d'arme pour la cérémonie

Le capitaine rassembla les troupes autour de la place en répétition a la cérémonie du 28 décembre 1455.

Tout devait être parfait, le Duc lui en avait confié la responsabilité.

Se dirigea vers quelques soldats endormis par le froid et les secoua d’une grande claque sur leur cotte de maille.

Alors soldats s’est le froid qui t’endort ou bien tu as trop veillé cette nuit

Pour ta peine tu sera de service se soir sur la coursive.

A ses mots les autres se redressèrent.
Puis se tournant vers le personnel de maison,
ou sont les tables.

Voyant le caractère bien trempé du capitaine ils se ruèrent dans le château.

Mun sortant du château vis sur la place d’arme le capitaine Serval des bois.
Puis se dirigea vers lui d’un pas décidé.

Capitaine tout se passe comme vous voulez,
J’ai laissé votre cheval près de l’entrée

La capitaine se retourna vers Mun et s’inclina.

Messire je vous remercie pour le cheval mais ne vous en faites pas la garde va s’en charger.

Par contre nous avons a faire.
Vous avez lu la lettre du Duc et vu le blason de votre domaine
Je sui là en son nom et vous remettrez demain se qui vous est du.

Il s’excuse de na pas avoir pu se déplacer mais des affaires l’ont retenu en Provence.

Regardant les serviteurs s’afférés autour d’eux et le garde manœuvrer sur la place

Je serais donc placé là et vous ici devant moi capitaine si j’ai bien compris.

Appela un serviteur et lui ordonna d’aller chercher de verres et du vin.
Celui si revint rapidement avec un plateau.
Le serviteur servit les verres et les présenta

Tenez capitaine buvons a cette journée et a la famille Von Frayner
Leva son verre et but d’une traite.

S’est bien cela Messire pour l’emplacement

Puis prit le verre que le serviteur lui tendit
Et leva son verre
A votre famille et que Aristote la protège.

But d’une lampée le verre puis se retournât vit un des gardes appuyé contre un mur.
Excusez moi mais je pense qu’il est temps de remettre un peu d’ordre ici.
Déposa son verre et parti en trombe vers le garde.

Mun le regarda foncer sur le garde qui était assoupi et se dit que son heure allait être agréable.

Le capitaine était arrivé a sa hauteur lorsque celui si se réveilla comme si il avait senti le danger.

On ne pouvait entendre se qui était di mais le garde était devenu blanc comme un mort.

Mun sourit et se dit que le château était bien gardé puis rejoint ses appartements.

La nuit avait été très froide et le soleil pointait ses premiers rayons sur la cour.
Les sentinelles autour des feux discutaient des derniers événements de Lorraine.
Puis de la tour Est le capitaine sorti et se dirigea vers le corps de garde.

Une vingtaine d’homme sortirent et se rassemblèrent devant l’entrée, un sergent se porta vers l’avant et commanda à la troupe la marche vers la place

La garde se forma en deux lignes sur la place et attendiis.

Serval vint se placer devant et commandas aux serviteurs d’allumer les flambeaux
Puis inspecta les troupes déployées et commentant celle si
Se dirigea vers le sergent

Le nouveau là vous avez intérêt a me le former correctement si non je vous expliquerais se qu’est l’instruction.

Le sergent ne broncha pas et se redressa.

Se dirigea vers la table ou un parchemin et un blason était couché regarda vers le château attendant que le jeune noble sorte.

Mun sorti revêtu de la tenue d’apparat tout en portant le blason de la famille.
Se présenta devant Serval.

Allez Capitaine faites se que mon cousin vous a commandé.
Mis un genou en terre et baissa la tête.

Alistryna était venue assister a la cérémonie pour deux raisons.
D'une part parce qu'elle était la cousine préférée de Mun, et d'autre part en tant que poursuivante d'arme de Lorraine, comme caution pour la bonne régularité des choses.

Et tout ce passait très bien justement. Elle avait revêtue sa plus belle robe et Mun était aussi très bien habillé.

Elle regarda donc la cérémonie avec attention.

Serval regarda les troupes rassemblées devant lui prit la lettre sur la table et d’une voix haute et forte.
Se qui est fait ici est fait au nom du Duc de Vittel Aodren Von Frayner.

Puis regardant dans la cour remarqua la présence de la poursuivante de Lorraine, fut rassuré pour le bon déroulement de la cérémonie.
Déroula la lettre et la lu.

Moi Aodren von Frayner, duc de Vittel, baron d’Amance et baron de Château Rouge déclare remettre la gestion des terres de Bourmont situées en Lorraine à Messire Mun von Frayner. Il a su depuis que je le connais étendre l’influence de nostre famille mais aussi nous faire connaître et nous donner un réel poids politique. Sa « réré-election » à la tête de la mairie d’Epinal nous témoigne de sa qualité de dirigeant et nous prouve qu’il est l’homme, non pas de la situation mais des situations. Pour ces raisons, il est de mon devoir de le récompenser.

Fait à Sarsburg le vingtième jour de l’an de grâce mil-quatre-cent-cinquante-cinq.

Roula le parchemin et le tendit a Mun
Votre lettre de patente Messire
Mun la pris et la glissa dans sa veste

Un soldat près de la table apporta la couronne et la tendit au capitaine
Serval s’en saisit et la posa sur la tête de Mun


Puis regarda Mun von Frayner

Ceci vous fait entrer dans la noblesse de Lorraine

Tendant la main vers la table en prit le blason et le tendit à Mun



Ceci est le blason de vos terres Seigneur qui vous ont été confiées

Cet acte sera relaté en pace public de Nancy dés se jour mes hommes partiront proclamer la nouvelle au peuple Lorrain.

Puis tendit sa main vers Mun pour qu’il se relève
Relevez vous maintenant Seigneur et faite face à la troupe et a votre famille.

Fier de la cérémonie Serval affichait maintenant un sourire et caressa ses moustaches en signe de contentement

Le soleil était enfin levé et éclairait complètement la place d’armes. On pouvait ressentir sa chaleur au travers des vêtements qui ne se prêtaient guère a cette époque de l’année.
Prenant la main du Capitaine, il se redressa.

Merci Serval des bois, vous avez œuvré admirablement et avez appliqué à la lettre les directives du Duc.

J’espère que vous restez quelques jours parmi nous, Je vous laisse vos hommes offrez leur a boire de ma part et faites moi prévenir dés que vous partirez pour Nancy, j’accompagnerais l’escorte pour quelques jours.
J’ai une visite à rendre dans les geôles.

Le capitaine salua Mun et se dirigea vers les hommes qui n’avaient pas bougé depuis la cérémonie.
Un ordre claqua comme un coup de fouet les le détachement parti au pas vers la porte d’entrée et s’engouffra dans le corps de garde.

Mun regarda les troupes bouger puis se dirigea vers sa cousine qui avait revêtu une superbe robe pour cette occasion..

Alis vit son cousin de diriger vers elle

Felicitation Mun ou plutot monseigneur

Elle l'embrassa en guise de félicitation

A toute vitesse, il vit son oncle entrer et sortir du château.
Toujours aussi pressé comme si Rome, ne pouvait l’attendre un jour de plus
Oui mon oncle je saurais être digne

Ne fut pas certain qu’il l'avait entendu

Alystrina tout en l’embrassant pour le féliciter lui dit
Felicitation Mun ou plutot monseigneur

Sourit a l’idée puis la regardant
Fait comme tu as toujours fait
Réfléchit la regarda dans sa merveilleuse robe
Oui pas de titre entre nous.

Les bagages avaient été préparés par le personnel.
Les chevaux étaient prêt cette fois a partir, la capitaine Serval sur sa monture attendait l’ordre de départ .
Douze cavaliers allaient accompagner car depuis quelques temps les routes étaient de moins certaines pour venir au château

Prit congé de sa cousine en la saluant te lui dépossant un baiser sur la main

Mun allait monter sur son cheval lorsqu’il se ravisa et parti précipitamment vers l’aile ouest.

Je reviens j’allais manquer a tous mes devoirs
puis rentra dans le batiment et se dirigea vers l'étage St Christophe

S’est a cheval qu’il inspecta une dernière fois les troupes.
Les douze cavaliers rangés sur deux rangs ne bougeaient pas.
Puis son œil habitué remarqua un détail et serrant les flancs de son cheval il se dirigea vers un des cavaliers.

Arrivé a sa hauteur il le regarda puis d’un grand mouvement du bras il vint frapper sur son épaule se qui le fit basculer sur la droite ce qui failli le faire tomber de sa monture.

Puis lui montrant la sangle de la selle, on comprit de suite que celle si n’était pas assez sanglée. Le cavalier n’avait même pas regardé le capitaine, n’avait même pas dit un mot et descendit de cheval pour le resangler.

Serval revint devant les troupes et d’une voix forte
Encore une erreur telle que celle là et s’est à pied et en courant que vous nous suivrez

Se soulevant de sa selle il tourna son visage vers la fenêtre qui venait de s’entrouvrir.

Vit la fenêtre se refermer
Descendit de cheval et le confia au garde de faction.
Prend s'en soin si non tu monteras de garde là.

Serval montra la tour du corps de garde celle exposée au nord.
Tu te souviens du dernier garde que l’on a retrouvé.

Le soldat regarda la tour puis le cheval et enfin le capitaine.
Ne vous en faites capitaine je veille sur lui comme sur mes pauvres économies

Serval ne rit pas à cette ânerie et se dirigea vers la porte du bâtiment tout en réajustant sa tenue.
Afin d’accueillir Mun

En arrivant dans la cour Serval était là et t’attendait.
Il se salua
Somme nous prêt pour le voyage

Serval acquiesça d’un signe de tète et lui donna les rennes de sa monture.
Mun y grimpa et se dirigea vers le centre de la place.

Serval monta à cheval et se plaça devant les cavaliers qui n’avaient pas bougés attendant l’ordre de marche.
Le soleil était de plus en plus bas et on pouvait lire l’inquiétude sur le visage du Capitaine.

Mun se tourna vers la fenêtre ou il la vit à nouveau.
Tellement de chose passait dans sa tête tellement de questions sans réponses.

Puis se tournant vers Serval
Allons y capitaine, allons y je vous sui le temps est a la neige et je ne voudrais pas que nous soyons prit dans la tempête qui s’annonce.

Un valet courrait dans la cour lorsqu’il l’appela
Ou cours tu comme ca approche

Celui si failli tomber tellement il fut surpris
Arrivé a la hauteur de Mun il le salua

Mun se penchat vers lui
Prends soins de Damoiselle Bambou et qu’elle ne manque de rien pour son départ préviens le sergent qu’il la fasse accompagner
La valet acquiesça d’un signe de tête et en courant se dirigea vers l’entrée du bâtiment

Son regard se tourna vers le ciel et tendit la main
Les flocons de neige commençaient a tomber sur son mantel formaient une fine pellicule blanche.
Le cheval commença à s’énerver et a tourner sur place.

Puis un dernier regard vers la fenêtre il leva le bras en signe d’au revoir
Une légère pression sur les flancs de l’animal lui fit prendre le galop directement et s’est vers le corps de garde qu’il se dirigea.
La grille passée, il disparu pour rejoindre Serval et l’escorte qui avait déjà pris de l'avance
La neige qui tombait de plus en plus drue commença à former un tapis blanc dans la cour.

Une nouvelle fois Alistryna se retrouva sur la place d'armes pour une cérémonie d'annoblissement. Cette fois c'est a celui de sa grand tante qu'elle participait, et elle était même cette fois chargée de diriger elle même la cérémonie.

Tous le monde était en place et Alistryna put commencer la cérémonie

Elle pris la lettre patente et la lu a haute et intelligible voix.


Le seizième jour du onzième mois de l’an mil-quatre-cent-cinquante-cinq à Vittel (Lorraine) :

Nous Aodren von Frayner, duc de Vittel, baron d’Amance et de Château Rouge déclarons par la présente lettre patente élever Damoiselle Réaumont Alyhenor au rang de Dame, puisse ce rang distinguer et conserver ma tante de la piétaille qui compose nostre monde. Et puisse Aristote guider ses choix dans l’intendance de ses terres de Chatenois

Alistryna Plia ensuite la lettre et la remis a Alyhénor

Elle pris ensuite la couronne qu'un serviteur apporta sur un cousin


Demoiselle Alyhenor Réaumont avancez vous...